25 septembre 2011 était le dernier jour du Festival George ENESCU. Ce festival a duré près d’un mois et est l’un des plus importants au monde. Cette année ont été invités les célèbres Orchestre National de France, Staatskapelle de Berlin, London Symphony Orchestra, Wiener Philharmoniker, l’Orchestre Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre Philharmonique de La Haye, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, ainsi que les ballets du Grand Théâtre de Luxembourg, l’Opéra Théâtre de Saint-Etienne, et des solistes réputés tels que : Boris BEREZOVSKI, Daniel BARENBOIM, Vadim REPIN, Boris MATSUEV, Isabelle FAUST, MIDORI, Johan BOTHA, Emily MAGEE et Petra LANG.

La nouveauté, cette année, a été d’inclure davantage de musique contemporaine (14 concerts) et de musique du monde.

Tous ces concerts très bien organisés eurent un énorme succès, présentés souvent à guichet fermé.

Le paradoxe à ce succès est le cachet perçu par les musiciens roumains, souvent plus de 10 fois inférieur à celui de leurs collègues étrangers, pour le même travail et la même qualité ! Les artistes roumains, habitués à ce traitement, acceptent des compromis, les musiciens d’orchestres ne sont généralement pas rémunérés du tout car leurs services sont considérés comme une obligation.

De grands solistes comme le pianiste roumain Valentin GHEORGHIU ont refusé de jouer considérant leur cachet comme une insulte.

J’espère qu’un jour la Roumanie et les autres pays des Balkans montreront le respect pour leur pays en traitant mieux leurs artistes et ceci en dépit de leur situation économique.