Du nouveau chez nos amis Helvètes !

Apparemment, le meilleur moyen de répondre à la crise en tant qu’artiste, c’est de lui faire face !

Voilà ce que se sont dit les dirigeants du Theater Basel et ceux de la « stiftung » (fondation) du Sinfonieorchester Basel. Le résultat : le Théâtre de Bâle a reçu la prestigieuse et convoitée distinction d’« Opéra de l’Année 2009 » (première institution suisse à la recevoir), et l’Orchestre Symphonique de Bâle se réjouit de l’arrivée du chef américain Dennis RUSSELL DAVIES au poste de General Musikdirektor. Attendue depuis quatre ans, sa venue suscite non seulement l’enthousiasme parmi les musiciens mais a aussi un impact positif sur le recrutement, attirant maintenant des candidats venant de formations aussi prestigieuses que le Radio-Symphonie-Orchester de Berlin, la Scala, la Fenice, le London Symphony Orchestra, etc.). Dennis RUSSELL DAVIES ne ménage pas ses efforts et offre une programmation audacieuse telle que la Symphonie No 1 de Hans Rött (élève de Bruckner), ou encore le Tirol Concerto pour piano et orchestre de Philip Glass. Le public des concerts symphoniques, quelque peu bousculé et soi-disant conservateur, y a néanmoins porté un très vif intérêt. 

Les sacrifices (car il y en a…) commencent à porter leurs fruits !

Les musiciens de l’orchestre ont pris leur avenir en main avec des initiatives personnelles comme la « Nuit des musées », qui accueille depuis quatre ans un public nombreux (6.000 personnes cette année) lors de concerts donnés toutes les demi-heures de 18h à 2h du matin, dans trois différents lieux de la Cathédrale de Bâle.

Alors, le meilleur moyen de répondre à la crise et à la morosité ? L’optimisme et la qualité !