27 jan
2011

Des nouvelles de Bâle

Pour la deuxième année consécutive le Théâtre de Bâle s’est vu décerner le titre de « Théâtre de l’année 2010 ». Petit bémol dans ce joli tableau : cette même institution essaye d’économiser sur les musiciens intervenants dans les musiques de scène en les payant en dessous du tarif syndical, et ne prenant pas en compte les frais de déplacements, entre autres. Sous fond de crise économique, il n’y a pas de « petit profit » !

Par chance, le SMV (Syndicat Suisse des Musiciens) a eu vent de cela et est en pourparlers avec la direction du théâtre pour régulariser cette décevante situation. A suivre…

Malgré ces temps mouvementés, la 5ème édition des « Museumsnacht » (la « Nuit des Musées ») a été un succès sans précédent : trois lieux dans la Cathédrale de Bâle, soixante-dix intervenants, du duo à l’ensemble de cordes d’un quinzaine de musiciens, trois mini-concerts se chevauchant toutes les demi-heures, de 18:00 à 2:00 du matin. L’équivalent de 14 heures de musique en tout !
 
Quelques nouveautés ont marqué cette édition.
 
© Photo : Dominik Ostertag

La Nuit des Musées à Bâle. Trombone: Henri-Michel Garzia. Direction: Dennis Russell Davies. ©Photographie: Dominik Ostertag.

Tout d’abord, l’implication de Dennis RUSSELL DAVIES, le chef de notre orchestre – l’Orchestre Symphonique de Bâle – qui, généreusement, n’a pas hésité à prendre l’avion pour participer à cette soirée malgré une répétition à assurer le lendemain matin en Autriche.

L’autre innovation de cette manifestation a été la création de deux pièces pour trombone, œuvres que m’ont confié les compositeurs et que j’ai eu le plaisir d’interpréter ce soir-là :
  • « Noctual » de Laurent RIOU, pièce magnifique pour trombone et piano, avec la pianiste Véronique NGO SACH-HIEN, dont je salue la brillante interprétation. Dans cette œuvre, la richesse du timbre du trombone contraste avec la technicité des intervalles.
  • « Ego dilEmma » de Benjamin GARZIA, concerto pour trombone avec orchestre à cordes, où le trombone met en avant sa puissance et ses couleurs. Sous la baguette du maestro DAVIES l’enthousiasme du public fut unanime.

Pour plus d’informations : www.sinfonieorchesterbasel.ch


Article publié par Henri-Michel GARZIA.


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